Champs de Castille
Josiane Poquet a toujours peint d’après nature. Je l’ai toujours vue s’attarder à des lieux familiers. Elle fait penser à Christian Bobin qui derrière sa fenêtre donnant dans la cour de sa maison du Creusot rentre en communion avec ces riens qui sont tout, tel un brin d’herbe et une goutte de pluie qui la fait se soumettre, pour un instant. Avec l’âge, c’est aussi de et dans sa maison qu’elle renouvelle les paysages, objets sources de ces gouaches dans lesquelles elle nous donne à voir en ne retenant pour nous que l’essentiel. Avec Champs de Castille, elle a dû faire avec les images ce qu’Alexandre Soljenitsyne avait fait avec les textes qu’il avait portés en lui pendant ses années d’incarcération.
Près de quarante ans après les deux années passées en résidence à la Casa Vélasquez à Madrid, Josiane Poquet s’est installée devant les souvenirs des lieux et des personnes qu’elle avait découverts dans la province espagnole voisine. Des passages du recueil de poèmes d’Antonio Machado, elle a retenu ceux qui allaient lui permettre d’ajouter la poésie à la poésie, la beauté à la beauté, l’essentiel au social et au minéral.
Josiane Poquet a toujours peint d’après nature. Je l’ai toujours vue s’attarder à des lieux familiers. Elle fait penser à Christian Bobin qui derrière sa fenêtre donnant dans la cour de sa maison du Creusot rentre en communion avec ces riens qui sont tout, tel un brin d’herbe et une goutte de pluie qui la fait se soumettre, pour un instant. Avec l’âge, c’est aussi de et dans sa maison qu’elle renouvelle les paysages, objets sources de ces gouaches dans lesquelles elle nous donne à voir en ne retenant pour nous que l’essentiel. Avec Champs de Castille, elle a dû faire avec les images ce qu’Alexandre Soljenitsyne avait fait avec les textes qu’il avait portés en lui pendant ses années d’incarcération.
Près de quarante ans après les deux années passées en résidence à la Casa Vélasquez à Madrid, Josiane Poquet s’est installée devant les souvenirs des lieux et des personnes qu’elle avait découverts dans la province espagnole voisine. Des passages du recueil de poèmes d’Antonio Machado, elle a retenu ceux qui allaient lui permettre d’ajouter la poésie à la poésie, la beauté à la beauté, l’essentiel au social et au minéral.
Josiane Poquet a toujours peint d’après nature. Je l’ai toujours vue s’attarder à des lieux familiers. Elle fait penser à Christian Bobin qui derrière sa fenêtre donnant dans la cour de sa maison du Creusot rentre en communion avec ces riens qui sont tout, tel un brin d’herbe et une goutte de pluie qui la fait se soumettre, pour un instant. Avec l’âge, c’est aussi de et dans sa maison qu’elle renouvelle les paysages, objets sources de ces gouaches dans lesquelles elle nous donne à voir en ne retenant pour nous que l’essentiel. Avec Champs de Castille, elle a dû faire avec les images ce qu’Alexandre Soljenitsyne avait fait avec les textes qu’il avait portés en lui pendant ses années d’incarcération.
Près de quarante ans après les deux années passées en résidence à la Casa Vélasquez à Madrid, Josiane Poquet s’est installée devant les souvenirs des lieux et des personnes qu’elle avait découverts dans la province espagnole voisine. Des passages du recueil de poèmes d’Antonio Machado, elle a retenu ceux qui allaient lui permettre d’ajouter la poésie à la poésie, la beauté à la beauté, l’essentiel au social et au minéral.