Le Jardin d’Art

Jean-Cocteau disait dans un entretien à la radio avec André Fraigneau : « Il n’y a pas d’œuvre d’Art sans une morale. Pas la morale des moralistes. Une ligne inflexible et profonde qui continue, malgré toutes les apparences de la dispersion. Une œuvre est une morale. Une œuvre exige une morale, sinon elle ne compte pas. »

Jean-Claude Millet, le créateur de ce jardin, est porté par sa pensée et sa sensibilité pour lui donner la dimension d’une œuvre en tant que telle. Pour cela, comme le précise Cocteau, il a conscience de la nécessité de lui donner aussi une dimension éthique. 

Pour ce faire, tout ce qui est créé ou transporté dans le Jardin est mis à l’épreuve des trois dimensions de l’homme :  biologique, sociale et spirituelle ou éthique. Par cette dernière, il donne un sens aux deux premières. Pour aller au bout de cette intention, une importance particulière est apportée au fait que le visiteur soit à la fois touché par ce qu’il trouvera beau et par ce qu’il trouvera bien au gré de sa déambulation et de sa rencontre avec les textes que nous proposons comme outils de médiation avec chacun des thèmes de visite. Il peut découvrir le jardin sous 6 angles différents : les arts plastiques, les Arts et Métiers, la littérature et la poésie, les espèces végétales, les espèces animales, le jardin et la technologie.