Ses expériences de vie dans le monde trouvent leur source dans sa formation d’ingénieur ECAM, complétée par un diplôme de l’Institut d’Administration des Entreprises de Grenoble, son approfondissement de la théorie des systèmes et des méthodes de résolution de problèmes. Elles l’ont conduit à participer à des administrations para étatiques : l’ANVAR, (Agence Nationale de Valorisation de la Recherche) le CFCE (Centre français du commerce extérieur).
Créateur de deux PME de niches considérées comme des « succès stories (IMAJE à partir des années 80 et MILLET innovation, marque EPITACT à partir des années 95).
Il fut élu à l’Académie des Technologies, émanation de l’Académie des Sciences, en 2004. Il la fréquente assidûment jusqu’en 2014. Il crée Héphaïstos en 2009 comme structure support à ses activités d’innovateur puis à celles de plasticien et d’écrivain. À cet effet, il crée l’enseigne Mercurart dédiée alors aux Arts Plastiques et à la Littérature. Les mandats politiques, en ville et à la région en 1986 sont inspirés par Michel Rocard. Les engagements associatifs se font à la suite de Bernard Devert, fondateur d’Habitat et Humanisme comme président Drôme-Ardèche pendant 9 ans à partir de 1996.
Ce dont il a été nourri trouve sa source dans l’éducation familiale, celle des frères des écoles chrétiennes, celle de ses lectures des maîtres spirituels de toutes obédiences ; avec une affection particulière pour François d’Assise. Chez les contemporains Albert Jacquard, le père Féraud prêtre très inspirant à la paroisse de Bourg les Valence dans les années 80, Francisco Varela, Antonio Damasio, Christian Bobin, les théologiens de la libération, et toutes ces personnes, amis, clients, collaborateurs avec lesquels des relations de confiance désintéressées ont été échangées. Et pour finir, le plus important le vécu de couple avec Suzette qui m’a tenu la main pour la première fois il y a 70 ans et avec laquelle nous avons construit une famille qui compte trois enfants, tous artistes et 9 petits enfants.
La pensée et la sensibilité de Jean-Claude Millet l’ont conduit à conceptualiser une discipline qu’il a nommée Esthéthique. C’est sa manière à lui d’actualiser le beau terme de Arts-et Métiers. Les arts renvoient à l’esthétique et les métiers renvoient à la nécessaire finalité bonne qui légitime leur existence. Il définit l’esthéthique comme : « Ce tiers objet qui résulte du rapprochement de l’usage du beau (premier objet) et du bien (second objet), dans la représentation et dans l’intention qui sous-tend la représentation.