Cet ouvrage présente quelques-unes des 500 têtes dessinées par Alain Signori sur des dos de couvertures de vieux livres. Il les a réalisées de manière compulsive. Comme l’artisan, il a « taillé », « taillé », « taillé » les têtes au point de libérer des pans entiers de connaissances sur notre condition d’Homme.

Les textes auxquels ces dessins ont donné lieu sont dans la lignée de cette phrase de Hratchia Tamrazyan dans son « Saint Grégoire de Narek » : « en somme la création poétique consiste à retrouver un texte, jadis gravé par Dieu sur l'âme, comme une tablette d'or ».

Par ses poèmes Jean-Claude Millet essaye de retrouver les textes gravés sur l’âme de son ami.

Que l’on évoque Dieu ou pas, les hommes ont en eux cette singulière faculté à s’interroger sur leur condition et à traduire par les arts ce qu’ils entendent, sentent et voient.